TEST 1

Sans surprise, les institutions publiques en charge des droits
humains et des questions sociales et environnementales ont été la
première cible des mesures d’économie d’ores et déjà réalisées ou
prévues par le gouvernement Temer, au prétexte de rendre au pays sa
compétitivité. Dans ces secteurs, les coupes budgétaires sont telles
qu’elles empêchent ces entités de remplir leurs obligations de contrôle,
d’appui, de suivi et de sanction. Marginalisé depuis le début dans les
grandes décisions de l’exécutif, le ministère de l’environnement a
notamment vu son budget 2017 réduit de 53 % et la Funai a dû se passer
de 51 coordinations techniques et de près de 340 fonctionnaires, rendant
son fonctionnement quasi impossible (El Pais Brasil, 6 mai 2017).

« La récente coupe de 41,2 milliards de reais (11,1 milliards d’euros) dans le budget public, note Nurit Bensusan, a
atrophié davantage encore les organes environnementaux, tels l’Ibama,
responsable des licences environnementales et, en partie, du contrôle de
la déforestation, et le travail de l’ICMbio, [Institut Chico Mendes de
conservation de la biodiversité] dont la mission de veiller sur 327
unités de conservation se révèle chaque jour impossible »
(CartaCapital, 13 mai 2017). La chose est entendue. Pour cette
chercheuse à l’Institut socio-environnemental : derrière ces
restrictions budgétaires, il y a une volonté claire et nette du
gouvernement de démanteler les institutions qui font un travail de
conservation de la forêt et protègent ses minorités.

  • « La récente coupe de 41,2 milliards de reais (11,1 milliards d’euros) dans le budget public, note Nurit Bensusan, a
    atrophié davantage encore les organes environnementaux, tels l’Ibama,
    responsable des licences environnementales et, en partie, du contrôle de
    la déforestation, et le travail de l’ICMbio, [Institut Chico Mendes de
    conservation de la biodiversité] dont la mission de veiller sur 327
    unités de conservation se révèle chaque jour impossible »

    (CartaCapital, 13 mai 2017). La chose est entendue. Pour cette
    chercheuse à l’Institut socio-environnemental : derrière ces
    restrictions budgétaires, il y a une volonté claire et nette du
    gouvernement de démanteler les institutions qui font un travail de
    conservation de la forêt et protègent ses minorités.
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